Cinémas d’Amérique latine 17 | 2009 Varia El renacer del cine centroamericano María Lourdes Cortés Edición electrónica URL: http://journals.openedition.org/cinelatino/1581 DOI: 10.4000/cinelatino.1581 ISSN: 2425-1356 Editor: Association des Rencontres des Cinémas d’Amérique Latine, Presses universitaires du Midi Edición impresa Fecha de publicación: 1 diciembre 2009 Paginación: 59-61 ISBN: 978-2-8107-0038-7 ISSN: 1267-4397 Referencia electrónica María Lourdes Cortés, « El renacer del cine centroamericano », Cinémas d’Amérique latine [En línea], 17 | 2009, Publicado el 06 noviembre 2015, consultado el 02 mayo 2019. URL : http:// journals.openedition.org/cinelatino/1581 ; DOI : 10.4000/cinelatino.1581 Cinémas d’Amérique latine est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International. http://journals.openedition.org http://journals.openedition.org http://journals.openedition.org/cinelatino/1581 http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ 59 “Me siento como el pequeño de la clase, ya que en esta edición he competido con directores que admiro y me gustan”, explicó, con la timidez que lo caracteriza, el guatemalteco Julio Hernández Cordón, al recibir el premio a la mejor película latino- americana, en la edición 56 del Festival Internacional de Cine de San Sebastián, España, considerado uno de los cinco más importantes del mundo. Gasolina (2008), la ópera prima de Hernández, ya había ganado tres premios para el apoyo a su postpro- ducción, el año pasado, pero jamás pensó que se lle- varía el máximo galardón, ya una vez finalizado el filme. Exactamente hace cuatro años, fuimos a presentar Cinergia a San Sebastián, y pregunté directamente a productores, exhibidores y distribuidores si eran capaces de nombrar un solo título de cine centroame- ricano: el silencio fue absoluto. Hoy, cuatro años más tarde, este filme guatemalteco le gana a 14 películas de Uruguay, Argentina, México, Brasil, Colombia, “Àme retrouver dans cette édition face à des réalisateurs qui ont toute mon admiration, j’ai l’impression d’être le petit de la classe”, a expliqué, avec la timidité qui est la sienne, le Guatémaltèque Julio Hernández Cordón, en recevant le prix du meilleur film latino-américain lors de la cinquante- sixième édition du Festival international du cinéma de Saint-Sébastien, en Espagne, considéré comme l’un des cinq plus importants au monde. Gasolina (2008), le premier film de Hernández, avait déjà reçu trois prix d’aide à la postproduction l’an passé, mais jamais il n’aurait pensé décrocher la plus grande récompense, une fois le film achevé. Il y a tout juste quatre ans, quand nous sommes allés présenter le fonds Cinergia à Saint-Sébastien, j’ai demandé directement aux producteurs, aux exploi- tants et aux distributeurs de citer ne serait-ce qu’un titre de film centraméricain : silence absolu. Aujourd’hui, quatre ans plus tard, le film guatémal- tèque l’emporte sur quatorze autres venus d’Uruguay, María Lourdes Cortés La renaissance du cinéma centraméricain Del amor y otros demonios (Costa Rica, 2009), de Hilda Hidalgo, adaptation du roman homonyme de Gabriel García Márquez El renacer del cine centroamericano 60 España, así como a coproducciones con Francia, Alemania y hasta Corea del Sur. Gasolina es un road movie sin destino: tres adoles- centes se dedican a robar gasolina para salir por las noches a dar vueltas sin rumbo. Una serie de friccio- nes internas en el grupo ponen a prueba su amistad, a la vez que los enfrenta con la realidad. El filme simbo- liza la ausencia de puntos de referencia para una parte de la juventud contemporánea llevándonos en un trip onírico en el que solamente cuenta el movimiento –alimentado por la gasolina– y no el destino. Pero Hernández no es el único en sorprender durante este año en el ámbito internacional. El cami- no (2008), de Ishtar Yasín, sobre la migración entre Nicaragua y Costa Rica, ha obtenido hasta el momen- to seis premios, y se ha presentado en los festivales más prestigiosos del mundo, como Berlín y Cannes. Es evidente que el audiovisual centroamericano vive un auge nunca antes logrado en su historia. Especialmente en el campo del largometraje de fic- ción, se empieza a ganar reconocimientos internacio- d’Argentine, du Mexique, du Brésil, de Colombie, d’Espagne, ainsi que des coproductions avec la France, l’Allemagne et même la Corée du Sud. Gasolina est un road movie sans destination : trois adolescents passent leur temps à voler de l’essence pour vadrouiller en voiture la nuit. Une succession d’accrochages entre eux met à l’épreuve leur amitié, tout en les confrontant à la réalité. Le film dresse le portrait d’une partie de la jeunesse actuelle en manque de repères en nous entraînant dans un trip onirique où seul compte le mouvement, alimenté par l’essence, et non la destination. Mais Hernández n’est pas la seule bonne surprise de cette année sur la scène internationale. Le chemin (2008), d’Ishtar Yasín, sur les migrations entre Nicaragua et Costa Rica, a déjà été primé six fois et a été présenté dans les festivals les plus prestigieux du monde, comme Cannes et Berlin. Il est évident que l’audiovisuel centraméricain connaît un essor sans précédent. Les longs-métrages de fiction, en particulier, commencent à récolter des reconnaissances internationales importantes, ce qui prouve bien que notre cinématographie ne manque pas de talent. Ce dont nous avons besoin, c’est que les investisseurs, les politiques et le public prennent conscience de son importance et de son potentiel en tant qu’industrie. S’il est vrai que nous avons eu dans les années 1970 et 1980 une production intense honorée de prix importants, c’était dû en grande partie, sans sous-esti- mer la qualité de certaines œuvres, au contexte histo- rique d’alors. Lutte pour le canal de Panamá, triom- phe de la révolution sandiniste, guerres civiles au Salvador et au Guatemala. La terre entière avait les yeux rivés sur l’isthme, notre région intéressait les journalistes, et l’aide cinématographique étrangère affluait. La paix revenue, l’aide s’est tarie, et chaque cinéaste s’est retrouvé livré à lui-même. Oscar Castillo, qui a hypothéqué sa maison pour pouvoir réaliser Eulalia (1987), en est un exemple parlant. Le plus inouï est qu’un seul long-métrage de fiction a été pro- duit dans les années 1990, Le silence de Neto (1994) de Luis Argueta. Cependant, entre 2001 et 2008, 25 longs-métrages ont été réalisés dans la région : 17 sont déjà sortis en salles, et 18 en sont au stade de la postproduction. Le Nicaragua, par exemple, ne s’est pas vu reflété sur grand écran depuis vingt ans, et La Yuma, de Florence Jaugey, en est au premier montage. Le film met en scène une jeune fille qui trouve dans la boxe une issue à sa marginalité. Dans son quartier pauvre, les bandes se disputent le contrôle de la rue. Chez elle, le manque d’affection est la règle du jeu. Le ring, l’énergie et l’agilité des pieds et des mains sont ses La Yuma (Nicaragua, 2009) de Florence Jaugey. Premier long-métrage réalisé à Nicaragua en 20 ans El renacer del cine centroamericano 61 nales de importancia, lo cual hace indudable el hecho de que a nuestra cinematografía no le falta talento. Lo que necesitamos es una concientización de su impor- tancia, su potencial como industria, de parte de inver- sionistas, políticos y público. Si bien en los años setenta y ochenta tuvimos una producción intensa y con premios de importancia, esto se debía en buena parte –sin menospreciar la calidad de ciertas obras– al momento histórico que se estaba viviendo: lucha por el canal de Panamá, triun- fo de la revolución sandinista, guerra civil en El Salvador y Guatemala. Los ojos del mundo estaban puestos sobre el istmo –éramos una región en la agen- da periodística– y había mucha ayuda extranjera para la producción cinematográfica. Una vez que vino la paz, el apoyo se acabó y nuevamente cada director tuvo que jugársela como pudo. Un caso emblemático fue el de Oscar Castillo, con Eulalia (1987), quien hipotecó su casa para poder realizarla. Lo más inaudito fue que durante la década del noventa sólo se registró un largometraje de ficción: El silencio de Neto (1994), de Luis Argueta. No obstante, entre 2001 y 2008 podemos contabilizar 25 largometrajes realizados en la región: 17 ya estrenados y ocho en etapa de postproducción. Nicaragua, por ejemplo, hacía vein- te años que no se veía reflejada en pan- talla y La Yuma, de Florence Jaugey, ya tiene su primer corte de edición. El filme trata de una joven que encuentra en el boxeo una salida para su margina- lidad. En su barrio pobre, los pandille- ros luchan por el control de la calle. En su hogar, el desamor es la regla del juego. El ring, la energía y la agilidad de los pies y manos son sus sueños y úni- cas opciones. De nuevo aparecen el abandono, la violencia y la marginali- dad, no obstante, la fuerza y la lucha de la Yuma le dan una luz de esperanza al filme. Lo mismo sucede con Panamá, que no cuenta con largometrajes desde hace cuatro décadas y que espera pron- to el estreno de Chance, de Abner Benain, una “comedia macabra tropi- cal”, ya que trata de dos empleadas domésticas que toman la casa de los patrones. Si bien es una historia real, sucedida en Brasil, el director quiso darle un tono jocoso caribeño. rêves et sa seule option. Voilà que réapparaissent l’a- bandon, la violence et l’exclusion, mais la force et la lutte de Yuma éclairent le film d’une lueur d’espoir. Il en va de même pour le Panamá, qui n’a réalisé aucun long-métrage depuis quarante ans, et attend la sortie prochaine de Chance, d’Abner Benain, une comédie macabre tropicale, qui raconte l’histoire de deux bonnes qui s’emparent de la maison de leurs patrons. Bien que cette histoire ait vraiment eu lieu au Brésil, le cinéaste a voulu la teinter d’un ton cocasse caribéen. Le Salvador non plus n’a pas produit de long- métrage de fiction depuis les années 1970. Cette année, un film a surpris le public : Sobreviviendo Gasolina (Guatemala , 2008), de Julio Hernández Prix Horizontes Latinos, Festival International de San Sebastián. MARÍA LOURDES CORTÉS 62 El Salvador tampoco ha tenido largometrajes de ficción desde los años setenta. Este año, una película sorprendió al público: Sobreviviendo Guazapa, de Roberto Dávila. El filme llenó las salas de cine y se convirtió en objeto “pirateado” con un costo de un dólar, al día siguiente de su primera exhibición. Fue estrenada en once salas y recaudó 37.000 dólares el primer fin de semana, con lo que superó los filmes hollywoodenses del momento. Cuenta la historia de un guerrillero y un soldado que cruzan sus vidas al encontrar a una niña que se ha perdido al huir de un enfrentamiento, en el cerro de Guazapa. El contexto es la época del conflicto (1980-1992), aunque la propues- ta no es política sino centrada en el tema de la her- mandad y la guerra fratricida. Sin embargo, la mayoría de los críticos y del público criticó un “contexto equi- vocado”, una visión ideológica de derecha y una tergi- versación de la historia, a lo Hollywood. Otro filme que tocó el tema reciente de la guerra civil fue Las Cruces, poblado próximo (2005), del gua- temalteco Rafael Rosal, en el cual la selva es el escena- rio de la guerra. Una escuadra comandada por un hombre llamado Camilo e integrada por seis hombres y una mujer, decide proteger el poblado de Las Cruces, próximo a ser arrasado por el ejército. Los indígenas no saben si confiar en este grupo de jóvenes o si huir. El grupo mismo entra en importantes contra- dicciones y el argumento cuestiona el sentido de la guerra para los distintos actores beligerantes. Con este, Guatemala ha realizado seis largometra- Guazapa, de Roberto Dávila. Il a fait salle pleine, et le lendemain de sa première il est devenu un objet pira- té vendu un dollar. Il est sorti dans onze cinémas et il a rapporté 37 000 dollars le premier week-end devan- çant ainsi les films hollywoodiens du moment. Il raconte l’histoire d’un guérillero et d’un soldat dont les chemins se croisent lorsqu’ils rencontrent une fillette qui s’est perdue en fuyant les combats sur la colline de Guazapa. Bien que le contexte soit la pério- de du conflit de 1980 à 1992, le message du film n’est pas politique mais plutôt centré sur le thème de la guerre fratricide. Néanmoins, la majorité des critiques et du public ont dénoncé un “contexte erroné”, une idéologie de droite et une interprétation tendancieuse de l’histoire, à la hollywoodienne. Le film Las Cruces, poblado próximo (2005), du Guatémaltèque Rafael Rosal, a abordé également le thème de la guerre civile, dont le décor est ici la forêt vierge. Un commando, dirigé par un certain Camilo, composé de six hommes et une femme, décide de pro- téger le village de Las Cruces, le prochain à être rasé par l’armée. Les indigènes ne savent pas s’ils doivent s’en remettre à ce groupe de jeunes ou fuir. Le groupe lui-même connaît de profondes divergences d’opi- nion et le scénario pose finalement la question du sens de la guerre pour les différentes parties en conflit. En comptant ce dernier, le Guatemala a réalisé six longs-métrages dans cette période. Deux adaptations littéraires : Un rêve en forêt (2003), de Rodrigo Rey Rosa, et Donde acaban los caminos (2003), de Carlos El camino (Costa Rica, 2008), de Ishtar Yasín El renacer del cine centroamericano 63 jes en este lapso. Dos adaptaciones literarias: Lo que soñó Sebastián (2003), de Rodrigo Rey Rosa, y Donde acaban los caminos (2003), de Carlos García Agraz, sobre la novela de Mario Monteforte Toledo; un año antes, Luis Argueta realizó Collect call (2002), parodia de las dificultades de la producción audiovisual en Centroamérica y del sueño americano. También en Guatemala, Elías Jiménez, filmó un díptico: La casa de enfrente, sobre la corrupción políti- ca, la prostitución y el problema de las “maras”, y VIP, la otra casa, sobre un funcionario connotado que cae en la cárcel. Ambos filmes tuvieron una extraordinaria acogida por parte del público. Honduras produjo tres filmes durante el 2003: Almas de la medianoche, de Juan Carlos Fanconi –pelí- cula de terror criollo que mezcla leyendas autóctonas y zombies–; Anita, la cazadora de insectos, de Hispano Durón, una sátira de las aspiraciones de la clase media; y No hay tierra sin dueño, obra póstuma del cineasta Sami Kafati. Esta última tardó 17 años en rea- lizarse y se exhibió en los festivales de Cannes y Tribeca. Costa Rica es el país que más ha producido, con 13 películas rodadas entre el 2001 y el 2008. Estas van desde la “travesura” de Miguel Gómez, El cielo rojo, de bajísimo presupuesto, hasta Del amor y otros demo- García Agraz, sur le roman de Mario Monteforte Toledo ; un an avant, Luis Argueta avait réalisé Collect Call (2002), parodie des difficultés de la production audiovisuelle en Amérique centrale ainsi que du rêve américain. Également au Guatemala, Elías Jiménez avait filmé un diptyque : La casa de enfrente, sur la corruption politique, la prostitution et le problème des gangs dits maras, et VIP, la otra casa sur un fonctionnaire de renom qui est jeté en prison. Les deux films ont reçu un accueil extraordinaire de la part du public. Le Honduras a produit trois films en 2003 : Almas de la medianoche, de Juan Carlos Fanconi, film d’hor- reur créole qui mélange légendes autochtones et zom- bies ; Anita, la chasseuse d’insectes, de Hispano Durón, une satire des aspirations de la classe moyenne ; Les terres de l’ogre (No hay tierra sin dueño), œuvre pos- thume du cinéaste Sami Kafati, dont la réalisation s’est étalée sur 17 ans. Ce dernier film a été projeté aux festivals de Cannes et de Tribeca. Le Costa Rica a été le pays le plus productif, avec treize films tournés entre 2001 et 2008 : cela va de la “farce” de Miguel Gómez, El cielo rojo, à tout petit budget, jusqu’à Del amor y otros demonios, de Hilda Hidalgo, adaptation du roman de García Márquez, en coproduction avec la Colombie. Oscar Castillo, Andrés El rey del cha cha cha (Costa Rica, 2009), de Isabel Martínez et Vicente Ferraz. L’acteur mexicain Damián Alcázar MARÍA LOURDES CORTÉS 64 nios, de Hilda Hidalgo, adaptación de una novela de García Márquez en coproducción con Colombia. Oscar Castillo, Andrés Heidenreich, Maureen Jiménez, Mauricio Mendiola, Esteban Ramírez, Ishtar Yasín, Miguel Gómez, Isabel Martínez, César Caro, Francisco González y Hernán Jiménez también han rodado una película nacional. El público quiere ver historias propias en la panta- lla y la producción audiovisual en la región es impara- ble. Gracias a presupuestos más flexibles, el desarrollo del sector y el creciente apoyo de los estados, veremos en el futuro inmediato muchas otras películas centro- americanas. ● MARÍA LOURDES CORTÉS Historiadora del cine centroame- ricano, catedrática de la Universidad de Costa Rica, investigadora de la Fundación del Nuevo Cine Latinoamericano, directora de CINERGIA, fondo de fomento al audiovisual de Centroamérica y el Caribe. Coordina la región de Centroamérica y el Caribe para Televisión de América Latina (TAL), Brasil. Fue directora de la primera escuela de Cine y Televisión fundada en Costa Rica (Universidad Veritas) y del Centro Costarricense de Producción Cinematográfica. Ha ganado pre- mios por sus ensayos y, en Francia, el grado de Caballero de la Orden del Mérito (2005). RESUMEN El cine centroamericano, tras años de casi desaparición, vuelve con energías renovadas y recibe premios internacionales. En cada país, se da el mismo fenómeno. Aún falta reconocimiento inter- no, pero está empezando a considerarse una actividad de interés a nivel oficial, lo cual propiciará una evolución positiva. El público acude a las proyecciones con entusiasmo. PALABRAS CLAVES cine centroamericano - premio - festivales - auge - largometraje de ficción - público - producción audiovisual Heidenreich, Maureen Jiménez, Mauricio Mendiola, Esteban Ramírez, Ishtar Yasín, Miguel Gómez, Isabel Martínez, César Caro, Francisco González et Hernán Jiménez ont chacun tourné un film national. Le public veut voir ses propres histoires sur grand écran, et la production audiovisuelle dans la région n’est pas près de s’arrêter. Grâce à des budgets plus souples, au développement du secteur et au soutien croissant des États, nous verrons bientôt beaucoup d’autres films centraméricains. ● TRADUIT PAR L’IUP DE TRADUCTION INTERPRÉTATION DE L’UNIVERSITÉ DE TOULOUSE-LE MIRAIL, GROUPE L3 : J. ARREDONDO PÉREZ, G. BLANC, C. BOUTELOUP, M. COUSTAU, J. COUTURIER, B. DELABIE, M. DERCQ, C. DORET, A. DORONZO, L. DUBAS-MOORHOUSE, C. LE VACON, A. MARTINEZ, A. PORTILLO BAUTISTA, J. RASA, Á. SÁNCHEZ DOMÍNGUEZ, V. REIX et T. SÉRIGNAT MARÍA LOURDES CORTÉS Historienne du cinéma centramé- ricain, professeur à l’Université du Costa Rica, chercheur à la Fondation du Nouveau Cinéma Latino-américain, et directrice de CINERGIA, fonds de promotion de l’audiovisuel d’Amérique Centrale et des Caraïbes. Elle coordonne la région d’Amérique Centrale et des Caraïbes pour la Télévision d’Amérique Latine (TAL), au Brésil. Elle a dirigé la première école de Cinéma et de la Télévision fondée au Costa Rica (Université Veritas), et le Centre Costaricien de Production Cinématographique. Elle a remporté des prix pour ses essais et a été décorée Chevalier de l’Ordre du Mérite (2005) en France. RÉSUMÉ Après des années de quasi-disparition, le cinéma centra- méricain revient avec une énergie renouvelée et reçoit des prix inter- nationaux. Le même phénomène s’observe dans chaque pays. Bien qu’il y ait un manque de reconnaissance nationale, le cinéma commen- ce à être officiellement considéré comme une activité d’intérêt, ce qui favorisera une évolution positive. Le public se rend aux projections avec enthousiasme. MOTS-CLÉS cinéma d’Amérique centrale - prix - festivals - apogée - long-métrage de fiction - public - production audiovisuelle No hay tierra sin dueño (Honduras, 2003), œuvre posthume du cinéaste Sami Kafati El renacer del cine centroamericano